Représentant la Ministre empêchée, la Secrétaire Générale au Genre, Esther Kamuanya Biayi a indiqué que l’autonomisation de la femme congolaise est l’une des priorités du gouvernement de la RDC qui s’est engagée dans la voie de l’amélioration de la condition de la femme et de la fille.Madame Kamuanya a annoncé, à cette occasion, le lancement de ce nouveau programme qui s’ajoute au nombre des stratégies déjà mises en œuvre, à savoir la Politique Nationale Genre, la Stratégie Nationale de lutte contre les Violences basées sur le Genre, la Stratégie de la Planification et Budgétisation sensible au Genre entres autres.Le Représentant adjoint de FAO, Nourou Macki Tall, a souligné que cette stratégie vise à doter la RDC d’un document essentiel pour l’amélioration durable des conditions de vie des principales actrices de développement dans les milieux ruraux.« La FAO compte travailler en matière d’accès aux fonciers parce que c’est une contrainte pour les femmes et aussi à l’accès aux intrants. Nous appuyons déjà 30&nbsp;% des femmes en matière de transformation agricole et d’accès à la finance rurale au sein des associations villageoises d’épargne et de crédits » a-t-il fait savoir.De son côté, Marie Musifu Bougain, cheffe de projet à FAO, a présenté de manière succincte ledit projet en énumérant les difficultés, les défis, les contraintes et les opportunités pour autonomiser économiquement les femmes dans le secteur de l’agriculture.Deux grands résultats, a-t-elle dit, sont attendus, à savoir, le renforcement des capacités nationales et des partenaires en matière de collecte et analyse des données en appui au processus de formulation des documents et l’élaboration de la stratégie nationale de l’autonomisation économique des femmes dans le secteur agricole.Cette rencontre dont les travaux se poursuivront ultérieurement a connu la participation du Secrétaire Générale au Développement Rural, des organisations de la société civile, des partenaires techniques et financiers et des cadres du Ministère du Genre, Famille et Enfant.&nbsp;

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Le Ministère du Genre, Famille et Enfant, a donné le coup d'envoi de l’élaboration de la stratégie nationale de l’autonomisation économique des femmes dans le secteur agricole en RDC. 

Elaboration de la stratégie nationale d'autonomisation des femmes dans l'Agriculture

La session a débuté avec quatre allocutions prononcées par Mme Claudine Isekusu , Coordonnatrice de la CEPFE, Mme Marie-Louise Mwange, Présidente d’AWLN RDC, Mr Adama Moussa, représentant résident Onufemmes et Mme Emily Maltman, ambassadeur du Royaume-Uni en RDC.Dans son mot d’ouverture, Mme Esther Kamuanya, Secrétaire Générale au Genre a, au nom de son Excellence Madame la Ministre du Genre, Famille et Enfant Gisèle Ndaya Luseba, rappelé que la recherche de la paix durable en RDC n’est possible que si les femmes congolaises participent pleinement à un processus politique de paix durable au même titre que les hommes, tel que le recommande la Résolution&nbsp;1325 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.Le thème développé au cours de ces assises était : « Table de Femmes pour la paix en RDC » avec comme objectif de mobiliser les femmes dans la construction de la paix. Les travaux, qui vont s’étaler sur 3&nbsp;jours soit du 21 au 23&nbsp;décembre, se sont poursuivis en panels décrivant l’état des lieux sur les conflits en RDC, le partage d’informations et la restitution sur le processus de Nairobi.Notons que la RDC a participé en novembre dernier aux négociations de paix à Luanda et à Nairobi dans le cadre des pourparlers avec le gouvernement rwandais et différents groupes armés opérant à l’Est du pays pour mettre fin définitivement à cette crise sécuritaire qui dure depuis plus de deux décennies.&nbsp;

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150 participants venus des organisations féminines, des ministères sectoriels, partenaires techniques et financiers et des agences du système des Nations Unies ont pris part à la réunion du Groupe thématique Genre, organisée par le Ministère du Genre Famille et Enfant, en collaboration avec ONU Femmes à Kinshasa.

Ouverture des travaux de la Plénière du Groupe Thématique Genre 

Le Ministère du Genre Famille et Enfant et le PNUD ont conjointement organisé, une conférence sur la femme et le programme de développement des 145&nbsp;Territoires de la RDC. Cette conférence fait suite à la campagne des 16&nbsp;jours d’activisme lancé le 25&nbsp;novembre dernier à Kinshasa.Le Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Environnement et Développement Durable, Ève Bazaïba, représentant le Premier Ministre à ces assises, les députés et sénateurs, la représentante résidente adjointe du PNUD, la Dircaba du Président de la République, le Secrétaire Général au Plan, les partenaires techniques et financiers, les représentants des cadres des ministères sectoriels et la société civile ont participé à cette conférence.Dans son allocution, la Ministre du Genre, Famille et Enfant Gisèle Ndaya Luseba, a fait remarquer que le programme de développement local des 145&nbsp;territoires vise à investir dans les infrastructures de développement dont un des objectifs prioritaires est la promotion de la famille à travers l’homme et la femme congolaise.&nbsp;« L’intégration de la dimension genre est donc fondamentale si l’on veut que ce programme génère un développement durable, équitable et autocentré. Elle exige une politique volontariste et transversale qui prend en compte spécifiquement les questions liées au Genre » a-t-elle déclaré.« Le véritable développement commence par la base. Voilà pourquoi la RDC a conçu ce programme. C’est dans cette optique qu’au nom du Premier Ministre, je mets l’accent sur l’intégration de la dimension Genre dans les politiques et programmes de développement » a insisté la VPM Bazaïba, avant de déclarer ouverte les travaux de la conférence sur la femme et le programme de développement local des 145&nbsp;territoires.&nbsp;

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Projet phare de réduction des inégalités sociales et économiques dans les zones rurales, le Pogramme des 145 territoires est scruté dans son approche "Genre". 

Intégration de la perspective Genre dans le PDL-145

Le Forum des filles de la RDC vise à soutenir les adolescentes et les jeunes femmes pour conduire la transformation des normes sociales et des dynamiques de pouvoir qui renforcent la discrimination et la violence contre les femmes et les filles.&nbsp;Les constats ont démontré que les filles font face à de grands défis (mariages précoces, manque de scolarisation et se voient souvent attribuer un rôle marginalisé dans la société. Ce qui les expose aux violences et à la discrimination liée au genre.La cérémonie de clôture a été présidée par le Ministre de la Jeunesse et Nouvelle Citoyenneté , Yves Bunkulu Zola qui a rassuré les participantes que leurs voix ont réellement été entendues par le gouvernement de la République.« Ce forum a permis aux filles de bénéficier d’un espace sûr et d’un environnement favorable où exprimer librement leurs opinions sans jugement, afin de développer la confiance en elles et en leurs capacités », a-t-il laissé entendre.L’occasion a été donnée au numéro&nbsp;1 de la Jeunesse de lancer officiellement la plateforme U-report/filles , un mouvement par et pour les filles créé par UNICEF pour permettre aux jeunes filles de se faire entendre grâce au service gratuit des partenaires de téléphonies mobiles.Notons que ce Forum des Filles de la RDC en est à sa première édition et illustre une expérience forte, pleine de partage, de solidarité, de souffrances et de paroles qui se libèrent.&nbsp;&nbsp;

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Durant trois jours, Kinshasa a accueilli des centaines de filles et de jeunes femmes âgées de 13 à 24 ans en provenance de la RDC et de l’Afrique, sous le patronage du Ministère du Genre, Famille et Enfant et de l'UNICEF. 

Forum des Filles de la RDC

Parmi les invités, le vice-président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, la ministre déléguée près le Président de la République, la ministre de la Formation professionnelle et métiers, la vice-ministre de la Défense, le représentant résident d’Onufemmes, les membres de la société civile, les membres du corps diplomatique accrédité en RDC, les représentants des agences du Système des Nations Unies.Premier à s’exprimer, le directeur de la DEP et le coordonnateur du SN1325 ont tour à tour souhaité la bienvenue à l’assemblée et procédé à la présentation officielle de la base des données et du site web de cette structure.Madame la Ministre du Genre a, quant à elle, souligné que cet anniversaire intervient au moment où une partie du territoire national est occupé par le M23, mouvement soutenu par le Rwanda voisin.« En ce moment précis, des hommes, des femmes, des enfants et des vieillards dans la partie Est du pays vivent d’atroces scènes qui les ont contraints à fuir la guerre, abandonnant leurs toits et leurs occupations. Parmi ces déplacés, on compte des femmes enceintes forcées d’accoucher en plein air et des veuves éplorées. » a-t-elle déploré.&nbsp;La patronne du Genre a rappelé que cette commémoration des 22&nbsp;ans de la Résolution&nbsp;1325 du CNSU vise à amener toutes les parties prenantes à investir dans les femmes, et à réfléchir de manière concrète à lui doter d’une résilience pour contribuer efficacement à la consolidation d’une paix durable à travers le monde.Des recommandations, formulées par Madame Fifi Baka, activiste des droits des femmes, ont été orientées vers les projets humanitaires dans la partie ouest suite aux conflits intercommunautaires affectant les femmes du Grand Bandundu, la libération des territoires occupés par les M23 et la prise en compte des femmes et leur implication dans les mécanismes en cours.Notons que le discours de Madame la Ministre du Genre, Famille et Enfant a mis fin à cette cérémonie qui a présenté la Résolution&nbsp;1325 comme un outil de plaidoyer pour l’intégration de la femme dans la participation politique et le processus de paix.&nbsp;

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La Ministre du Genre, Famille et Enfant, S.E. Gisèle Ndaya Luseba, a présidé une journée porte ouverte, à l’occasion des 22 ans de la Résolution 1325 du Conseil Supérieur des Nations Unies.

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